Léa Carron, la “Madame pêche” du parc naturel de la mer de Corail

26 janvier 2022

Les coulisses du parc

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Passionnée des problématiques environnementales, Léa Carron, diplômée d'un master de gestion de l'environnement de l'Université de la Nouvelle-Calédonie, occupe depuis deux ans, le poste de technicienne pêche, économie et environnement dans le service du parc naturel de la mer de Corail et de la pêche. Portrait d'une jeune femme très polyvalente.

Elle avoue humblement s'être “spécialisée au fil du temps dans le domaine de la pêche”. Mais désormais, Léa Carron évolue comme un poisson dans l'eau au sein du service du parc naturel de la mer de Corail et de la pêche. “J'aime la polyvalence de ma fonction qui me permet de gérer des dossiers très variés”, souligne la technicienne. L'une de ses principales missions consiste à suivre la filière hauturière, notamment à travers le traitement des fiches de pêche que remplissent les capitaines après chaque campagne. “Ces fiches nous permettent d'obtenir des informations sur les lieux de pêche, l’effort et le tonnage pêché par espèce”, explique Léa Carron qui transmet ensuite ces données, notamment à la Commission des pêches du Pacifique occidental et central dont le rôle est de gérer la ressource thonière dans la région.

 

Mais ses missions ne se limitent pas à cela. Car le service du parc héberge également l’observatoire économique de la pêche hauturière et c'est aussi elle qui s'en occupe. “L'objectif est de savoir combien l’activité coûte et ce qu’elle rapporte”, précise la technicienne. En outre, elle rédige des synthèses trimestrielles et annuelles à destination, notamment, des armateurs ; instruit les demandes de licences obligatoires pour mener l'activité hauturière ainsi que les demandes de statut de patron-pêcheur. “L'une des activités qui me tient particulièrement à cœur est la réalisation de cartes d'informations sur la zone”, précise la jeune femme de 26 ans.

La “madame pêche” du parc naturel de la mer de Corail aspire, à l'avenir, à s'investir sur l'ensemble des travaux du service. Un rêve qu'elle a déjà touché du doigt l'an dernier lors d'une mission sur le suivi des tortues marines aux Chesterfield et sur l'archipel d’Entrecasteaux.