Valoriser le transport maritime
Le cadre réglementaire établit et tenu à jour par l’Organisation maritime internationale ou OMI, s’applique au parc naturel de la mer de Corail.
UN TRAFIC RÉGULIER
La tendance à une augmentation du trafic s'observe en Nouvelle-Calédonie pour les porte-conteneurs et les paquebots. En raison de sa proximité avec l'Australie, pays riche et minier, la Nouvelle-Calédonie se trouve sur des routes importantes. A noter également, qu’il existe un trafic de minéraliers non négligeable au sein du parc naturel de la mer de Corail.
LES RISQUES DE POLLUTION
Mêmes si certains impacts n'ont à ce jour pas encore été identifiés, ni documentés, il s'avère que, malheureusement, ces risques s'avèrent nombreux :
- perturbations acoustiques : les mammifères marins utilisent de manière très complexe les ondes acoustiques pour communiquer entre eux, mais aussi pour évaluer l'environnement dans lequel ils se déplacent, se nourrissent ou se reproduisent.
- dégazage : aucune information n'est actuellement disponible sur cette pression et les observations n'ont à ce jour pas conduit à identifier de tels agissements.
- échouement sur les récifs coralliens : dans l'histoire maritime de la Nouvelle-Calédonie, de nombreux accidents ont jalonné les siècles, toutefois peu de catastrophes récentes sont à déplorer. Avec une augmentation du trafic, ce risque doit être pris en considération.
- pollutions organiques ou chimiques liés aux rejets des eaux grises et noires des navires : les zones lagunaires comme Entrecasteaux, Chesterfield et Bellona sont concernées.
- rejets des eaux de ballast : les minéraliers sont obligés de déballaster pour effectuer le chargement de leur cargaison. Or ces eaux peuvent contenir des bactéries, des virus, des invertébrés voire des vertébrés.
- rejets de déchets à partir des navires : cette pratique existe en l'absence d'obligation de stockage des déchets et d'élimination dans les ports.