La Biodiversité
ECOSYSTÈME COMPOSÉ D'ÎLES ET DE RÉCIFS CORALLIENS
Les récifs coralliens jouent un rôle majeur pour de nombreuses espèces puisqu'ils abritent 25 % des espèces marines. Trois catégories de récifs coralliens sont dénombrées dans le Parc naturel de la mer de Corail : des récifs d’îles océaniques, des atolls et des bancs.
41 % des récifs coralliens de la Nouvelle-Calédonie sont dans le parc naturel de la mer de Corail. Ils sont considérés comme étant les derniers exemples les plus proches de ce à quoi devrait ressembler un récif corallien vierge de tout impact humain.
Les récifs d’Entrecasteaux et de l’Astrolabe présentent une grande richesse de poissons dont des requins. Les récifs des Chesterfield renferment une richesse remarquable en algues, coraux, échinodermes (animaux marins tels que les oursins, les étoiles de mer, les holothuries), poissons de récif (perroquets, loches poissons papillons…). Ces récifs servent de zone de reproduction pour les requins de récif, ainsi que de zones d’accouplement et d’alimentation pour le requin tigre.
Sans faire d’inventaire complet, on peut tout de même citer d’autres espèces :
- les holothuries (13 espèces)
- les langoustes
- les requins gris de récif, les requins pointe blanche, et les requins tigres
- les vivaneaux
- les bénitiers (5 espèces)
- les trocas (4 espèces)
- les coraux (261 espèces dans l'Espace maritime)
- les oursins (2 espèces)
- les raies
- les napoléons
- les perroquets à bosse
- les loches carites...
Les îles et îlots dans l'ensemble du parc naturel sont des espaces essentiels pour la reproduction de nombreux animaux : tortues vertes, oiseaux marins...
LA FAUNE TERRESTRE
Selon les îles, les connaissances en matière de faune terrestre sont plus ou moins denses.
Les îles Fabre, Le Leizour et Huon ont fait l’objet de peu d’investigations scientifiques. Concernant les prédateurs introduits (rongeurs), aucune population ne semble être présente.
Pour l’île Surprise (à Entrecasteaux), des données scientifiques existent. Par exemple, 7 espèces de fourmis sont observées, dont 6 ont probablement été introduites par l’homme. Mais aucune n’est une espèce invasive majeure ! La 7ème est une espèce originaire de la région et peut être considérée comme native à l’île Surprise. Les autres insectes n’ont pas été étudiés. Concernant les reptiles terrestres, le scinque, un lézard endémique de la Nouvelle-Calédonie peut être considéré comme introduit. Il n’a pas été observé sur les îles Huon, Fabre et Le Leizour. Un petit gecko est également considéré comme introduit accidentellement sur l’île Surprise et Huon.
A Matthew et Hunter, les 2 îles volcaniques éloignées, très peu d’études à terre ont été réalisées. A priori, il n’y aurait pas de reptiles sur ces îles.
A Walpole, ont été observés un rongeur (le rat du Pacifique également présent aux Chesterfield et à l’île Surprise), trois espèces de reptiles et 13 espèces de fourmis, dont six considérées comme autochtones.
Aux Chesterfield, et notamment sur l’île Longue, les missions de 2012 ont permis d’établir la présence de 6 espèces de fourmis et de 5 espèces de cochenilles. Sur les îlots du mouillage et îlot Loop, une communauté de fourmis constituée de 3 espèces. Sur les îlots Avon, Bampton et îlot Reynard, une seule de ces 3 espèces de fourmis est représentée.
Sur le plateau des Bellona, seule la Caye de l’observatoire semble dépourvue de fourmis.