Coopération régionale et internationale
LES INTÉRÊTS D'UNE COOPÉRATION À L'ÉCHELLE LOCALE
La gestion du parc naturel doit prendre en compte les réglementations provinciales et les règles coutumières afin que les mesures soient cohérentes et les moyens, mutualisés. Le Parc doit ainsi coopérer avec les provinces, les communes, les comités de gestion du patrimoine mondial, les structures coutumières et tout organisme intervenant sur une aire protégée. La cohérence du suivi de l'évaluation des différentes aires de gestion du milieu marin est une priorité.
LES INTÉRÊTS D'UNE COOPÉRATION À L'ÉCHELLE RÉGIONALE
Les limites du Parc naturel de la mer de Corail sont adjacentes au Vanuatu, aux Îles Salomon, à l'Australie et à Fidji, et la biodiversité marine exceptionnelle de la Nouvelle-Calédonie constitue un espace dont la gestion nécessite une réflexion large, à l'échelle de la région. Il est donc nécessaire de tenir compte de la politique de protection des aires marines des pays voisins pour assurer l’efficacité et la cohérence des mesures adoptées dans les eaux de la mer de Corail ; et espérer une gestion régionale durable de l'océan Pacifique à long terme.
Le Parc naturel de la mer de Corail abrite également l’un des sites inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco : les récifs d'Entrecasteaux. Le Parc se doit ainsi de travailler de concert avec les autres gestionnaires de sites protégés, via le Conservatoire d'Espaces Naturels de Nouvelle-Calédonie (CEN).
Inscrit dans une dynamique mondiale de gestion durable des océans, le Parc naturel s'intègre aux différentes plateformes internationales d'échanges et de capitalisation d'expériences. En ce sens, la Nouvelle-Calédonie a conclu deux conventions bilatérales de coopération relatives à la gestion de ses eaux :
- avec l'Australie, en 2010, pour coordonner les efforts de gestion concernant la mer de Corail,
- avec les Îles Cook, en 2013, pour un jumelage des aires marines protégées des deux pays et un partage de compétences et d'expériences en vue d’une meilleure gestion.
En 2016, la Nouvelle-Calédonie et l'Australie ont convenu de produire une lettre d'information pour partager au plus grand nombre les activités en cours dans le parc marin de la mer de Corail de l'Australie et le parc naturel de la mer de Corail de la Nouvelle-Calédonie. Ces documents publiés en version française et en version anglaise sont téléchargeables dans l'espace "Documents", ci-dessous.
Inscrit dans une dynamique mondiale de gestion durable des océans, le parc naturel s'intègre aux différentes plates-formes internationales d'échanges et de capitalisation d'expériences. Rappelons que la Nouvelle-Calédonie a conclu deux conventions bilatérales de coopération relatives à la gestion de ses eaux, la première avec l'Australie (en 2010, pour coordonner leurs efforts de gestion concernant la mer de Corail) et la seconde avec les îles Cook (en 2013, à Marseille, lors du congrès international des Aires marine protégées). Ce dernier accord assure un jumelage des aires marines protégées des deux pays et un partage de compétences et d'expériences pour une meilleure gestion.
LES INTÉRÊTS D'UNE COOPÉRATION À L'ECHELLE INTERNATIONALE
Le Parc naturel de la mer de Corail peut s'intégrer à plusieurs réseaux régionaux et internationaux, dont Pacific Oceanscape et Big Ocean, et ainsi offrir à la Nouvelle-Calédonie une visibilité et une voix dans des instances telles que le World Parks Congress de Sydney, ou encore le Sommet sur le climat, organisé à Paris en 2015 (COP21).
Il apporte une contribution majeure à la protection internationale des océans et à l'atteinte de l'objectif 11 d'Aichi (plan stratégique pour la diversité biologique 2011-2020 pour la planète) qui vise à préserver 10 % des océans de la planète, d’ici à 2020.
Le projet du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie créer le parc naturel de la mer de Corail peut s'intégrer à plusieurs réseaux régionaux et internationaux, dont Pacific Oceanscape et Big Ocean.
Le parc naturel de la mer de Corail offre donc à la Nouvelle-Calédonie une visibilité régionale et internationale ainsi qu'une voix dans des instances internationales telles qu'au World Parks Congress de Sydney, ou encore au Sommet sur le climat organisé à Paris en 2015 (COP21).
Ce parc naturel apporte une contribution majeure à la protection internationale des océans et à l'atteinte de l'objectif 11 d'Aichi (plan stratégique pour la diversité biologique 2011-2020 pour la planète) visant à préserver 10 % des océans de la planète à échéance 2020.