Campagnes scientifiques

L'AMBORELLA, AU SERVICE DU PARC

Mission de suivi avec l'Amborella,  David Ugolini SCO

Mission de suivi avec l'Amborella, David Ugolini SCO

Mission Pristine,  Jean-Michel Boré, IRD

Mission Pristine, Jean-Michel Boré, IRD

L'Amborella, navire-multimission de la Nouvelle-Calédonie, sillonne le Parc tout au long de l’année et opère un volant important de missions au service du SPNMCP ou de collectivités: des missions d’appui aux provinces – notamment en matière de pose de dispositifs de concentration de poissons (DCP) ou de pêches exploratoires ; des missions pour le compte d’autres directions du gouvernement comme l’entretien des stations météorologiques situées dans le Parc pour Météo France, ou pour d’autres administrations comme le service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM).

Il est, en outre, mobilisé pour la conduite de campagnes scientifiques, de missions de suivi de l’environnement terrestre et sous-marin, la projection d’hommes et de moyens à l’occasion d’événements de pollution ou d’échouement, dans le cadre d’opérations de coopération avec la Marine nationale, ou encore la formation des apprentis matelots à la pêche.

Au sein du SPNMCP, le pôle Amborella assure la gestion technique et financière du navire-multimission de la Nouvelle-Calédonie.

Acquis en 2011 par la Nouvelle-Calédonie, ce navire de charge peut accueillir dix personnes dont cinq membres d’équipage. Long de 23,95 mètres et large de 7 mètres, il dispose d’une autonomie en mer d’une quinzaine de jours (1 500 miles nautiques): l’Amborella est ainsi en capacité d’intervenir en tous points du Parc, à une vitesse de 10 ou 12 nœuds. Propulsé par deux moteurs d’une puissance de 242 kilowatts chacun, il peut rejoindre Walpole ou d’Entrecasteaux en une trentaine d’heures, et les Chesterfield, en deux jours. Avec un tirant d’eau en charge de 1,6 mètre, le navire accède aux zones les plus difficiles d’accès telles que les lagons où les eaux sont les moins profondes.

De nombreuses équipes de chercheurs locales, métropolitaines ou internationales sollicitent chaque année l’Amborella pour les travaux menés dans le parc naturel de la mer de Corail, visant à améliorer les connaissances ornithologiques, faunistiques, océanographiques, hydrologiques et archéologiques.

Tous les projets scientifiques utiles à la gestion du Parc peuvent solliciter les services du navire, en particulier les missions de suivi menées dans les îlots éloignés. Certaines zones récifo-lagonaires, peu ou mal cartographiées, nécessitent une grande expérience de navigation et une parfaite connaissance du Parc. Certaines îles aux abords hostiles, comme Walpole, Matthew ou Hunter, exigent savoir-faire et maîtrise.

Les missions du pôle Amborella

  • planification annuelle et mise en œuvre des missions du navire, en fonction des besoins de la Nouvelle-Calédonie et des provinces ;
  • gestion, management et formation de l’équipage ;
  • suivi du bon état de fonctionnement du navire et de ses équipements - entretien courant, prévention et réparations ;
  • respect des visites réglementaires.

L’équipage

L’Amborella compte cinq membres d’équipage :

  • un capitaine ;
  • un second capitaine ;
  • un chef mécanicien ;
  • un maître d’équipage ;
  • un matelot.

LA SCIENCE DANS LE PARC

 

Le parc naturel de la mer de Corail est une vaste aire préservée abritant une exceptionnelle biodiversité et des écosystèmes encore méconnus qui font l'objet de nombreux sujets de recherche scientifique.  Depuis 2014, toute activité scientifique ou de suivi de l'environnement doit faire l’objet d’une autorisation préalable du gouvernement, lui permettant ainsi de travailler en partenariat avec les scientifiques. Cette collaboration a l’avantage de contribuer à mieux faire connaître le parc naturel et à mieux le gérer.   

Maintenu dans un état de préservation exceptionnel, le parc naturel de la mer de Corail abrite une biodiversité hors du commun et des écosystèmes encore méconnus qui font l’objet de nombreuses recherches scientifiques. Depuis 2014, toute activité scientifique ou de suivi de l’écosystème et des espèces associées intervenant dans le parc doit faire l’objet d’une autorisation préalable du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, lui permettant ainsi de travailler en partenariat avec les scientifiques. Cette collaboration a des avantages considérables. Elle contribue à faire découvrir le Parc et en améliorer la gestion. Depuis la création du Parc, près de 110 campagnes scientifiques y ont été menées (dix par an, en moyenne). Elles ont permis de mieux comprendre la biodiversité qu’il abrite et fournir des données essentielles pour une gestion plus efficace, tout en renforçant sa notoriété à l’échelle nationale et internationale.

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