Blue boats : agir pour une coopération sans frontières
24 octobre 2017
Avec 59 observations recensées, 18 blue boats interceptés, et 28 tonnes d’holothuries saisies, les ressources et la biodiversité calédoniennes sont durement touchées par ce phénomène de pêche illégale. Aux côtés de l’Australie, des pays de la région et des États-Unis, la Nouvelle-Calédonie était à Brisbane pour réfléchir à une stratégie commune.
Chaque pays concerné doit pouvoir appréhender la situation de l’autre. Tel était l’objectif du Forum de coopération de la défense organisé par l’Agence des pêches du Forum des îles du Pacifique, les 1er et 2 mai derniers à Brisbane. Lors de la réunion technique, les treize pays participants de la région Pacifique avaient une occasion unique d’avoir une vision plus claire de la situation dans la région et de réfléchir, ensemble, aux actions futures.
Préparer un plan d’action
Notre frontière maritime avec l’Australie fait de la Calédonie un partenaire privilégié dans la mise en œuvre d’une stratégie de surveillance de la mer de Corail. Tout d’abord parce que nos deux aires protégées y coexistent. Mais aussi à cause des signalements par surveillance aérienne par des pêcheurs et par des populations côtières, qui font de la Nouvelle-Calédonie et de l’Australie, les premiers pays impactés par l’intrusion des blue boats dans leurs eaux. En troisième position, se trouve la Papouasie-Nouvelle-Guinée suivie par Palau et les États fédérés de Micronésie. Grâce au partage d’informations spécifiques détenues par les uns et les autres, sur le fonctionnement et l’organisation de cette flotte de navires battant pavillon vietnamien, un plan d’action pourrait être présenté courant 2017.