Nouvelle saison pour les experts du Parc

22 octobre 2019

Science

Récif corallien, Jean-Michel Boré, IRD

Nommés en septembre 2018, les membres du comité scientifique du Parc naturel de la mer de Corail ont été confortés dans leurs fonctions pour les trois ans à venir dans un souci de continuité des travaux. Leur nombre a également été porté à 15 avec la désignation de trois spécialistes locaux supplémentaires.

Vaste aire marine protégée créée en 2014 par le gouvernement, le Parc naturel de la mer de Corail est doté de son propre comité scientifique. Un organe consultatif, dont « le rôle est de faire un état des lieux des connaissances scientifiques et d’éclairer le comité de gestion du Parc » avec comme principe de « ne faire que de la science et non de rendre des opinions », selon son président Gilles Boeuf, spécialiste français de la biodiversité marine. Ses douze membres – parmi lesquelles trois personnalités basées en Nouvelle-Zélande, au Canada et en France – sont des experts indépendants reconnus pour leurs compétences scientifiques dans des domaines variés : étude des écosystèmes, halieutique, géographie, droit, géosciences, géophysique ou culture et usages. Désignés par le gouvernement ce 22 octobre, de nouveaux membres vont désormais siéger au sein du comité afin d’élargir ses domaines de compétences : l’halieute Valérie Allain, l’anthropologue Catherine Sabinot et l’économiste Samuel Gorohouna. « Deux femmes ont été nommées parmi les trois experts dans une volonté du gouvernement d’instaurer davantage de parité dans ce type d’instance », a insisté Christopher Gygès, porte-parole de l’exécutif.

 

Les membres du comité scientifique en compagnie des représentants de l'Etat, du gouvernement et du directeur des affaires maritimes

 

Mandat de trois ans

Depuis sa mise en place, il y a un an, le comité apporte son expertise scientifique à la Nouvelle-Calédonie et au comité de gestion pour toutes questions relatives aux travaux de recherche, effectués ou à conduire, dans le Parc. Il a aussi émis des avis sur des dossiers complexes, tel que l’enlèvement du Kea Trader. Par ailleurs, sa tâche est d'identifier les principaux enjeux scientifiques en lien avec le plan de gestion du Parc, en particulier sur les questions de préservation et de conservation. Des travaux de longue haleine que les membres du comité scientifique vont pouvoir poursuivre alors que le gouvernement a décidé de renouveler leur mandat et de porter sa durée à trois ans, au lieu d’un.